CES GUERRIERS INVISIBLES

Les « yeux et les oreilles du roi ». C'est ainsi que l'on désigne les tout premiers espions de Mésopotamie, au VIIIe siècle avant notre ère. C'est notamment grâce à leurs « patrouilleurs », pionniers du renseignement, que les Assyriens vont parvenir à bâtir un empire englobant l'Égypte, la Turquie et l'Iran actuels. Les textes assyriens mentionnent déjà des techniques d'infiltration, des opérations de désinformation, le tout soutenu par le recours à la divination. Bien sûr, tous ces éclaireurs clandestins ne dépendent d'aucun cadre à caractère bureaucratique. Deux siècles plus tard, en Chine, Sun Tse rédige l'Art de la guerre, son célèbre traité de stratégie militaire qu'il conclut en soulignant le caractère fondamental de l'espionnage dans la capacité d'anticipation des princes et des capitaines : « La prévision ne vient ni des esprits ni des dieux ; [...] elle provient uniquement des renseignements obtenus auprès de ceux qui connaissent la situation de l'adversaire.

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