CATHERINE II, mère de la grande Russie

Star des tsarines. Son règne, au XVIIIe siècle, propulse son pays dans le concert des nations européennes. Celle qui entendait régner en « despote éclairé » laisse en héritage un pays modernisé et prospère.

Petite princesse allemande, elle naît sous le nom de Sophie Augusta Frédérique d'Anhalt-Zerbst, avant d'être rebaptisée Iekaterina Alekseïevna. Éduquée sous l'influence des idées libérales du siècle des Lumières, elle devient russe et orthodoxe par son mariage (1745) avec l'héritier du trône, le grand-duc Pierre Fiodorovitch, futur Pierre III. Lorsqu'elle arrive en Russie, ce « pays de Barbares » ne jouit pas d'une grande réputation. Sans aucune légitimité, soutenue par un groupe d'officiers de la Garde impériale, l'ambitieuse Catherine, à la faveur d'un coup d'État militaire qui écarte son époux, est proclamée impératrice et couronnée dans la cathédrale de la Dormition de Moscou en 1762. Elle n'a aucune expérience politique, ce qui ne l'empêche pas d'édifier son propre appareil de pouvoir et d'affirmer : « Mon cerveau est plus mâle que femelle ! »

ELLE GOUVERNE SEULE, EN AUTOCRATE

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