Caspar Friedrich, un peintre face à l'écrasante nature
Ce tableau de l'artiste allemand est l'un des plus sombres et des plus inquiétants de l'exposition « L'ange du bizarre, le romantisme noir de Goya à Max Ernst », organisée au Musée d'Orsay, jusqu'au 9 juin.
« Croyez-vous aux fantômes ? - Non, mais j'en ai peur ». C'est la réponse de Mme Du Deffand, qui règne sur l'un des salons les plus courus de Paris, à Horace Walpole, auteur du premier roman noir, Le Château d'Otrante. Un trait d'esprit qui montre combien la superstition et la raison, le plaisir et l'effroi font encore bon ménage au XVIIIe siècle.