Cartes postales du front
A une époque où l'illustration photographique demeure encore rare et l'actualité visuelle pratiquement absente dans la presse, la carte postale dessinée connaît un succès prodigieux. Les illustrateurs participent à leur manière à l'effort de guerre en se rendant dans les tranchées pour étudier la vie quotidienne des poilus. Certains n'hésitent pas, malgré leur âge avancé, à se porter volontaires en première ligne. Caricatures et dessins réalistes témoignent avec infiniment de vérité de ce que fut l'existence rude, morne et dangereuse des soldats. Historien et collectionneur passionné, François Pairault présente ici quelques cartes de sa collection personnelle qui figurent dans l'ouvrage Images de poilus, la Grande Guerre en cartes postales que vient de publier Tallandier.
Soldats de misère
Le langage des tranchées marque l'avènement de l'argot militaire. Chaque corps de troupe a son surnom : biffin désigne le fantassin ; gros frère le cuirassier ; diable bleu le chasseur alpin ; Guignol le gendarme.
A l'assaut !
Avant l'attaque, les positions ennemies sont écrasées sous un violent bombardement de l'artillerie. Puis l'offensive commence, emportant souvent la première et la seconde ligne. Les Allemands contre-attaquent en de furieux combats. De ces confrontations meurtrières, on ne possède que très peu de photographies, d'où l'intérét des dessins.
Aux abris !