Canfranc, gare de triage de l'or nazi
Bien sà»r, certains savaient. Mais ils s'étaient toujours tus. Alors il a fallu attendre l'automne 2000 et la révélation, en juin dernier, de la découverte miraculeuse de Jonathan Diaz, un chauffeur de car habitué aux allers et retours entre Oloron-Sainte-Marie et Canfranc Estacion, de part et d'autre de la frontière franco-espagnole. A la gare de Canfranc précisément, à dix kilomètres des premiers contreforts de l'Hexagone, le long des voies désaffectées et à l'ombre des wagons abandonnés la circulation a complètement cessé depuis plus de trente ans, Jonathan Diaz ramasse plusieurs dizaines de documents. Et commence à les étudier.