Cadeau : un mot à  ne pas prendre au pied de la lettre

Pour tout un chacun, le cadeau est synonyme de fétes et de rubans bigarrés. Mais avant d'étre hissé au rang de don rituel, le terme a recouvert d'autres acceptions aujourd'hui oubliées. Quand l'étymologie réserve elle aussi bien des surprises.

Au Moyen Age et jusqu'au XVIIe siècle, on ne s'offre pas encore de " cadeaux ", seulement des présents ou des étrennes. On ne trouve de jolis " cadeaux " que dans le domaine de la calligraphie, où le mot désigne les grandes lettres enjolivées placées en en-téte des chapitres ou des actes manuscrits. Les ancétres de ce que l'on nomme aujourd'hui des lettrines. Le mot " cadeau " viendrait soit du mot latin caput téte, qui a donné ensuite en ancien français le mot " cabdel " signifiant " lettre capitale ", soit plutôt d'un autre mot latin, catellus petite chaîne à  cause du caractère enchaîné des traits de plume. En effet, au XVe siècle, à  l'apogée de l'art de la calligraphie, des maîtres d'écriture rédigent entièrement certains documents avec ces effets de plume dans un style qu'on nomme alors " écriture cadelée ".

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