Bretagne - L'Ankou, le serviteur de la Faucheuse
AILLEURS EN FRANCE
LES BRETONS REDOUTENT LE CHARRETIER DE LA MORT. Le bruit de sa brouette fantôme est reconnaissable entre tous. Malheur à celui qui le croise : il mourra dans l'année. En Bretagne, la tradition raconte que les présages se multiplient dans les jours et les heures qui précèdent un décès. Il faut les prendre au sérieux.
Si une agonie se prolonge, on ira à Notre-Dame de Rumengol, près du Faou Finistère, ou dans un autre sanctuaire de la « bonne mort » pour adresser des prières destinées à abréger les souffrances du malade. Ou on lui versera de la cire bénite sur le visage pour l'aider à s'en aller. Si le mourant expire les yeux ouverts, un parent le suivra bientôt. Mourir un samedi, promesse de paradis !