Bent

Il est un génocide dont on parle peu, celui des homosexuels, quand le triangle rose côtoyait l'étoile jaune. C'est le sujet de Bent, qui dérange à  point nommé devant la montée des extrémismes. Le début, quasi boulevardier, met en scène de jeunes homosexuels allemands dans le naturel de l'amour partagé, et livre l'intime en restant pudique. Le choc qui fait basculer la salle dans l'horreur n'en est que plus poignant. Là  encore, point d'ostentation ou de démesure dans un réalisme qui n'exclue pas l'humour méme dans l'horrible. La cruauté, physique et morale, n'est pas montrée pour elle-méme, mais pour ce qu'elle représente d'inhumanité. Bent : un message, celui de la tolérance, qui invite à  revisiter l'Histoire pour y trouver ce que d'aucuns cherchent à  nier.

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