
La liberté de la presse disparue en mer

En mai 1932, Albert Londres, de retour de Chine, périssait dans le naufrage du Georges Philippar. Affaire bizarre qui a fait couler beaucoup d'encre : quel scandale rapportait d'Orient le fameux journaliste ? On parle de trafic d'armes, de drogue, et de quoi faire tomber le gouvernement... Bref, « de la dynamite », pour reprendre son mot. Mais comme tous ses papiers ont également disparu, il ne reste que les hypothèses. C'est cette histoire que cherche à reconstituer Frédéric Kinder. Il propose ici un formidable thriller, passionnant et historiquement très nourri.
Albert Londres doit disparaître, de Frédéric Kinder et Borris (Glénat, 104 p., 17,50 euros).