Bazaine se voit déjà en régent

Le maréchal de France ne brille pas par sa défense de Metz, en 1870, et contribue par son attitude à la défaite finale. Mais de là à négocier son avenir avec la Prusse...

Auréolé du titre de maréchal de France le 5 septembre 1864, François Achille Bazaine se voit récompensé de son engagement sans faille depuis les années 1830 : conquête de l'Algérie, guerre de Crimée, campagne d'Italie et expédition du Mexique. À son retour en France en 1867, un siège de sénateur l'attend. Il ne l'occupera point, bien vite affecté au commandement du 3e corps à Nancy alors que la Prusse menace l'ordre européen. L'année suivante, il est expédié à Châlons-sur-Marne.

L'état d'impréparation de l'armée française au soir du 19 juillet 1870, date de la déclaration de guerre à la Prusse, est inimaginable : à peine 280 000 hommes à opposer aux 800 000 Prussiens ; des maréchaux de valeur incertaine ; un canon de bronze qui se charge encore par la gueule et porte à mille mètres de moins que le Krupp en acier ; des mitrailleuses en trop petit nombre ; une intendance déficiente ; une absence de plan d'attaque...

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