Bateleurs et bouffons : de la rue au palais

Ces amuseurs publics voyagent de ville en ville, jonglent, chantent, racontent des histoires. Certains entrent au service des puissants. Et leur liberté de ton est étonnante...

Les jongleurs médiévaux sont l'aboutissement d'une longue filiation, qui va des mimes grecs aux histrions qui divertissent de leurs pantomimes et farces le peuple de Rome. Le plus ancien terme français désignant un personnage assumant la fonction de divertissement par des tours d'adresse est « bateleur », dérivé de bastel (« gobelet d'escamoteur »). Avant de désigner des artistes de cirques modernes, le terme « jongleur » - du latin joculator, « faiseur de plaisanteries » - est employé au Moyen Âge pour une multitude d'amuseurs. Les activités artistiques n'étant alors pas cloisonnées, un jongleur accompli est à la fois avaleur de feu, mime, prestidigitateur, sauteur, danseur, montreur de marionnettes, et même à l'occasion vendeur d'herbes médicinales. Enfin, il fait de la musique, avec à son répertoire des « sons d'amour ».

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter