Bandits corses. Des bandits d'honneur au grand banditisme

« Les désordres que commettent les bandits en Corse prouvent suffisamment à la nation que leur objet n'est que de voler ou d'assassiner : en vain, ils cherchent à colorer leur brigandage [...]. » Ce mémoire est écrit en 1770, par le comte de Marbeuf, administrateur de l'île. On le voit, le différend entre les bandits corses et l'Etat français ne date pas d'aujourd'hui. C'est ce que démontre Grégory Auda qui a consulté des archives administratives, des lettres de bandits et des comptes rendus policiers. On est loin de l'image romantique que donna Prosper Mérimée de l'île dans Colomba. Déjà auteur des Belles Années du milieu, Auda montre comment de la vendetta familiale on est passé à la vendetta clanique, du clanisme villageois au clanisme politique... Et pour finir au grand banditisme qui, à l'étroit dans l'île de Beauté, a gagné Marseille puis le Paris des années 1950. Sans doute la plus exhaustive étude sur cet aspect de l'histoire corse. P. M.

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