Bal tragique à  l'ambassade d'Autriche

Ce devait étre une nuit de lumières et d'éclats en l'honneur de Napoléon Ier et de Marie-Louise. Ce fut une soirée de cendres et de larmes. L'incendie dévastateur, longtemps minimisé - on évoque pourtant près d'une centaine de morts -, révèle l'incurie des gardes pompiers et annonce une réforme d'envergure de la profession, dont on risque encore d'entendre parler cet été.

Le 1er juillet 1810, le prince de Schwarzenberg, ambassadeur d'Autriche, organise un bal en l'honneur du mariage de l'empereur Napoléon Ier avec Marie-Louise, la fille de l'empereur d'Autriche François Ier. La féte a été préparée avec soin : une salle provisoire est construite dans les jardins de l'ambassade d'Autriche, rue du Mont-Blanc à  Paris actuelle rue de Provence dans le IXe arrondissement, par l'architecte Bénard et doit permettre la réception de plus de 1 500 personnes. Les aigles des empires français et autrichiens se côtoient. Tentures et guirlandes couvrent les parois en bois sur lesquelles ont été fixés des miroirs. L'éclairage est réalisé par 73 lustres de bronze fixés au plafond. Pour mieux protéger les convives d'une pluie éventuelle, le toit est recouvert de toiles bitumées. Et pour que tout soit prét dans les délais, les peintures qui recouvrent les murs de la salle contiennent de l'alcool, ce qui leur permet de sécher plus rapidement.

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