Aux armes, vendéennes !

Premières victimes d'une guerre civile qu'en dépit de leurs convictions religieuses elles n'ont ni fomentée ni voulue, les femmes de l'ouest de la France se retrouvent, dès les débuts du soulèvement, au printemps 1793, les plus exposées. Et les plus déterminées.

Avant même qu'à Paris certaines officines du pouvoir révolutionnaire élaborent une théorie meurtrière d'éradication totale des populations insurgées, à commencer par l'élément féminin - « le sillon reproducteur », pour parler le jargon de l'époque - ce sont les femmes qui souffrent : viols, massacres de civils, époux, fils, frères tombés au combat, incendies de villages entiers, exode massif... Dans cette horreur où bascule leur quotidien jadis si paisible, l'immense majorité d'entre elles n'envisage pas un instant de prendre les armes et continue, vaille que vaille, à maintenir un semblant de normalité. Un choix qui s'avère parfois insoutenable. Sous la pression des circonstances, il arrivera qu'elles soient obligées de se battre. Pour certaines, la décision sera sans retour.

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