Au chevet de Notre-Dame de Reims

La cathédrale dans laquelle presque tous les rois de France ont été sacrés est en cours de restauration. À plusieurs siècles de distance, les spécialistes d'aujourd'hui retrouvent les gestes des "pierreux" de l'époque médiévale.

Reims, 9 heures. Le parvis de la cathédrale est désert en cette matinée hivernale. Corseté d'échafaudages, le vaisseau de pierre, inscrit en 1991 au Patrimoine mondial de l'Unesco, arbore une façade de dimensions extraordinaires : 30 mètres de large, 81,5 mètres de haut. L'édifice domine vertigineusement la capitale de la Champagne. Massif, homogène, élégant. Mais aussi terriblement surchargé. Ses trois portails surdimensionnés croulent sous la profusion de sculptures. Ce qui fragilise une cathédrale déjà fortement éprouvée par le temps. La façade est donc l'objet d'une importante campagne de restauration financée par la Direction régionale des affaires culturelles de Champagne-Ardenne. Et ce, depuis près d'une dizaine d'années. Sous l'oeil attentif de Frédéric Murienne, conservateur régional des monuments historiques, les tailleurs de pierre, les sculpteurs ou les restaurateurs déploient leur savoir-faire pour lui redonner sa splendeur d'antan.

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