Assiégés et assiégeants

Les Gaulois n'ont rien à envier aux Romains pour ce qui est de l'art de la guerre. Soldats d'exception, aussi inventifs qu'aguerris, ils font preuve d'une détermination sans faille.

Assiéger une cité ennemie ou supporter d'être cerné par une armée est une constante des récits de guerre dans les textes anciens, car, de même qu'ils évitent les combats en plaine, les Grecs et les Romains préfèrent s'emparer des places fortes de leurs adversaires pour les affaiblir. Les Anciens donnent à l'art de mener un siège, ou de le subir, le nom de « poliorcétique », et nous possédons plusieurs manuels relatifs à ces stratégies, tel l'ouvrage d'un certain Énée le Tacticien (IVe s. av. J.-C.), ou le traité du Romain Frontin (Ier s. apr. J.-C.) intitulé Stratagèmes, très précieux pour connaître les tactiques utilisées dans ce type de combat. Les récits des historiens antiques retracent souvent avec force détails les différentes étapes d'un siège. Enfin, de nombreuses représentations figurées nous familiarisent avec les machines de siège, par exemple les bas-reliefs de la colonne Trajane, qui évoquent le siège de Sarmizegethusa par les légionnaires.

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