ARSENAL SÉNILE
Le photographe néerlandais Martin Roemers a fixé dans son objectif, de part et d'autre du mur de Berlin, les vestiges d'une guerre, sans affrontement direct mais reposant sur ce qui fut appelé « l'équilibre de la terreur ». Pas de ruines, mais les vestiges d'un arsenal de dissuasion terrifiant, abris antiatomiques, rampes de lance-missiles, centres d'écoute et d'espionnage... Avions Mig figés dans la neige, bunker estonien sombrant dans la Baltique, partout la rouille est à l'oeuvre, mais les images sont glaçantes.