Arcimboldo le bon goà»t de l'extravagance

Pour la première fois, une exposition lui est consacrée, à  partir du 15 septembre au musée du Luxembourg à  Paris. Retour sur la trajectoire de cet original de la fin du XVIe siècle, grand inspirateur des surréalistes.

En cette fin du XVIe siècle, le peintre Arcimboldo jouit d'une notoriété européenne, grâce à  ses tableaux composés. Il en aurait réalisé plus d'une vingtaine. De loin, ces peintures en trompe l'oeil ressemblent à  des portraits traditionnels. De près, elles se révèlent étre des assemblages subtils d'éléments de toutes sortes : plantes, fruits, légumes ou objets variés. Conformes au goà»t pour l'artifice qui régnait dans les arts à  cette époque, ces images fantastiques correspondent à  l'attraction qu'exercent alors l'insolite et l'étrange. Et déclenchent rire et stupeur chez les spectateurs. L'ingéniosité du procédé - l'imbrication serrée et quasi organique des motifs - révèle de la part de l'artiste un sens affiné de l'observation. Ces ghiribizzi jeux caricaturaux, appelés aussi capricci, se présentent chez Arcimboldo sous forme d'allégories des saisons, des éléments de la nature, ou des métiers de cour.

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