Apogée et déclin des Mandchous

L'âge d'or des Ming s'achève dans la corruption et la ruine avec le suicide de l'empereur Chongzhen. Des tribus venues du nord-est, aidées d'un général chinois, entrent dans Pékin et instaurent, en 1644, la dynastie Qing. Elle tiendra jusqu'en 1911 et la fin de l'empire.

Les rivalités entre les différentes factions chinoises ont raison de la dynastie Ming. En avril 1644, Li Zicheng, chef de la rébellion du Nord, prend le pouvoir avant d'en être chassé par les Jurchen. Ces tribus, organisées en confédération, en partie sinisées, ont pris le nom de Mandchous et ont déjà conquis l'est de la Mongolie et la Corée. Avec la prise de Pékin, les Mandchous s'imposent, en 1645, en détenteurs légitimes du pouvoir et restaurateurs de l'ordre : ils ont vengé la mort de l'empereur Chongzhen, par l'exécution du rebelle Li Zicheng qui avait poussé le dernier représentant des Ming au suicide. En 1660, ils achèvent de conquérir tout l'empire et plus encore : Taiwan l'île de Formose, le nord de la Mongolie puis, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Tibet et le Xinjiang. Le territoire chinois n'a jamais été aussi étendu. L'organisation militaire et tribale des Mandchous, les Bannières, rappelle celle des Mongols.

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