Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, un putsch militaire éclate à Alger. Mal préparé, ce pronunciamiento , pour reprendre le mot du général de Gaulle, s'appuie sur un seul régiment, le 1er REP - dont l'officier commandant n'a été mis au courant que le jour même -, quelques unités sur Alger et presque rien ailleurs. Au total, 1 000 hommes, soit un peu moins de 3 % des effectifs de l'armée d'Algérie. De surcroît, la totalité, ou presque, de l'administration civile reste fidèle. Le plus surprenant dans cette affaire, c'est que les forces loyalistes aient attendu le discours du général de Gaulle, le 23, pour commencer à bouger.