Alexandre le téméraire
Tel Achille, il ne connaît pas de limites. À la tête de son armée, il fonce sans hésiter, quitte à se jeter à l'eau comme à la bataille du Granique. Parti à la conquête de terres inexplorées, il fait preuve d'un courage personnel qui faillit plus d'une fois lui être fatal.
Alexandre le Grand doit à son père, Philippe II de Macédoine, d'avoir su réformer son armée et d'avoir créé la fameuse phalange macédonienne, instrument sans lequel il n'aurait jamais pu conquérir le monde. Dans l'Antiquité, cette formation militaire est révolutionnaire dans sa composition qui n'a pas d'équivalent. Avec elle, le jeune stratège dispose d'un instrument de conquête qu'il aura la sagesse de conserver et d'améliorer. Elle constituera à la fois le marteau et l'enclume de l'ensemble de son armée.