Alexandra Feodorovna, la dernière tsarine
Deux livres sur la dernière impératrice de Russie, deux approches différentes et un objectif identique : la défense de la mémoire de la tsarine martyre méconnue et injustement calomniée de son vivant méme. Elevé à Paris dans le milieu aristocratique des Russes blancs, Paul Mourousy rend Marie, l'impératrice douairière, présentée comme une abominable marâtre, et son entourage de " vipères endiamantées " responsables " des affronts enrobés de dentelles " que subît la malheureuse Alexandra. Majestueuse mais également altière, timide donc parfois distante, très religieuse mais aussi très superstitieuse et naïve, sérieuse jusqu'à la rigueur, solitaire, la tsarine a alimenté l'antipathie qui se généralise à son égard au cours du règne. L'approche de Laurence Catinot-Crost est plus féminine.