Agonie dans les domus
« Une nuée noire et épaisse s’avançait sur nous par-derrière, pareille à un torrent. [...] On entendait les gémissements des femmes, les vagissements des bébés, les cris des hommes », écrit Pline le Jeune.
Alors que la cité a su faire preuve d’un prodigieux élan de reconstruction après le tremblement de terre du 5 février 62, dix-sept ans plus tôt, de récentes secousses sismiques menacent à nouveau les bâtiments en ce jour de l’été 79 ou d’automne, voir p. 30 , et nécessitent des travaux d’urgence : impossible, par exemple, de ne pas intervenir immédiatement dans les latrines de la maison des Amants Chastes, un ensemble de propriétés situées rue de l’Abondance.