ADRESSER ses voeux
En recevoir, c'est devoir y répondre, mais ne pas s'en voir adresser est toujours mauvais signe. Alors se plier au rituel de la carte de Nouvel An, sur papier ou par SMS, marque toujours le mois de janvier.
Au premier jour de la nouvelle année, les Romains, dès l'époque royale, s'offraient des figues, des dattes, du miel, pour se souhaiter une douce année. Sous l'Empire, la pratique se développe : à ses esclaves, à ses clients, on fait don de nourriture, de vêtements, d'argent. Condamnées par les Pères de l'Église, ces très païennes strenae - présents ayant valeur de bon présage, placés sous l'égide de la déesse de la bonne Santé, Strenia - réapparaissent en Europe au XVIIe siècle : en français, le mot donne « étrennes ».
UNE PRATIQUE FASTIDIEUSE QUE L'ON ÉVITE