Abolir l'esclavage : une utopie coloniale Les ambiguïtés d'une politique humanitaire

La loi du 10 avril 2001 reconnaît la traite et l'esclavage comme étant des crimes contre l'humanité. Le principe d'une réparation n'est cependant toujours pas à l'ordre du jour et soulève bien des questions et des passions, comme le souligne la spécialiste de sciences politiques, , dans son très intéressant essai consacré à l'histoire de l'abolitionnisme et à ses conséquences jusqu'à nos jours. Selon l'auteur, née à La Réunion, son terrain d'étude privilégié, la mise au point d'une politique de réparation, juste et cohérente, nécessite une réflexion approfondie et une étude objective du passé, c'est-à-dire menée avec recul. Là réside toute la difficulté et tel est le but de ce livre dérangeant.

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