A Trente, le concile manque son but

Sur l'insistance de Charles Quint, Paul III convoque un concile, censé permettre à l'Eglise catholique d'opérer sa réforme et de réunir à nouveau tous les chrétiens. Mais sa tentative aboutit à la séparation définitive avec les protestants.

Le concile de Trente naît d'un fort mouvement de renouveau spirituel et intellectuel de l'Eglise catholique romaine, bien qu'il apparaisse comme une réaction tardive à l'avènement du protestantisme. Dès le XVe siècle, la nécessité d'une réforme profonde de l'Eglise et de ses institutions se fait sentir, mais Pie II écarte l'idée d'un concile général en 1460, ce que confirme Jules II en 1512 au concile du Latran V. Les vrais problèmes soulevés par la réforme protestante n'y sont pas abordés. La volonté de l'Eglise est en fait de ne pas précipiter les débats, afin d'éviter un concile de crise et de mener au contraire des réformes réfléchies et profondes.

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