A Paris, l'Orangerie se heurte à un mur
Coup d'arrét pour le chantier du musée de l'Orangerie, à Paris. Les travaux entamés, qui prévoient notamment le doublement de la surface en sous-sol, ont été interrompus depuis que les ouvriers ont mis au jour, le 17 septembre dernier, les vestiges du mur de Charles IX. Cette enceinte, bâtie au XVIe siècle, servait à protéger l'ancien palais des Tuileries. Près d'un siècle plus tard, ce bastion allait également permettre à l'architecte Gabriel de délimiter une partie de la place Louis-XV, aujourd'hui place de la Concorde. La partie du mur qui traverse l'Orangerie, longue de 59 m, large de 2,80 m et haute de 7 m, représente un obstacle de taille pour les architectes. Avec une question récurrente : faut-il ou non raser l'édifice, dont l'intérét historique a fait l'objet d'une étude diligentée par le ministère de la Culture ? En cas de destruction de ces gros blocs rectangulaires, le chantier serait retardé de neuf mois.