1661

1661 n'appartient pas comme 1515, 1789 ou 1945 au registre automatique de notre mémoire. Une " superbe " date cependant, ne serait-ce que pour son élégance graphique qui, sur une couverture d'or et d'azur, évoque déjà  secrets et mystères occultes. Mais c'est surtout ses potentialités et ses virtualités historiques qui en font une date si excitante pour l'imagination romanesque. Mazarin disparaît en mars 1661 alors que Louis XIV apparaît encore jeune, malléable et préoccupé de ses seuls plaisirs. Tout semble possible pour les revanchards - frondeurs, dévots, adversaires personnels du ministre -, pour les ambitieux du nouveau règne - Colbert, Molière, Louise de La Vallière, le roi lui-méme -, et pour les utopistes révant de justice et d'harmonie sociale - Fouquet et ses fidèles... Les dents et les épées s'aiguisent, les haines et les amours s'enflamment, les corps se déchirent ou exultent, et tout cela pour quelques lignes sur un parchemin volé.

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