Élagabal, L'EXTRAVAGANCE ORIENTALE AU POUVOIR
C'est un adolescent adipeux et débauché qui est nommé empereur en 218. Gouverner, très peu pour lui ! Ce superstitieux fanatique est obsédé par l'idée d'imposer à Rome le dieu syrien qu'il vénère. Avec force excentricités...
Au début de sa biographie d'Élagabal, dans l'Histoire Auguste, Hérodien le compare à Caligula, Néron et Vitellius. À tort, car ces trois hommes, malgré leurs dérèglements, ont gouverné comme des empereurs, tandis que l'adolescent grassouillet qui se fait appeler par le nom de son dieu, Élagabal, a préféré se consacrer à l'implantation de son dieu oriental à Rome et aux plaisirs de son imagination lubrique pendant les trois ans de son règne plutôt que d'user de ses prérogatives impériales.