Édouard III, le risque-tout

Au départ, il a tout contre lui. Le règne de son père est calamiteux, sa mère lui confisque le trône, et les cousins de France le méprisent. Mais par son audace, ses coups de force politiques et militaires, il parvient à restaurer quasi entièrement l'empire Plantagenêt.

Les débuts sont difficiles. Édouard n'a que quinze ans quand son père, Édouard II, est destitué puis assassiné 1327. Placé sous la tutelle de sa mère, Isabelle, fille de Philippe le Bel, et de l'amant de celle-ci, Roger Mortimer, il ne s'émancipe que trois ans plus tard. Au même moment, la famille royale de France traverse une grave crise. Après ses deux frères, Louis X 1314-1316 et Philippe V 1316-1322, Charles IV meurt à son tour, le 1er février 1328. Aucun des trois fils de Philippe le Bel n'a laissé d'héritier mâle. En 1316 puis en 1322, les filles de Louis X et de Philippe V ont été écartées du trône. Cette fois, sans que soit invoquée la fameuse loi salique, qui évincerait par principe les femmes de la succession royale, les barons français portent leurs espoirs sur le cousin germain des trois derniers rois, Philippe, comte de Valois, déjà régent du royaume. Les raisons de ce choix sont simples.

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