À qui profite le faux de Glozel ?

Des tablettes gravées en phénicien trouvées en 1924 dans la campagne auvergnate. Une découverte étonnante qui sème le trouble jusque sur les bancs du Sénat.

En ce matin du 1er mars 1924, dans le hameau de Glozel, sur la commune de Ferrières-sur-Sichon proche de Vichy, Claude Fradin et son petit-fils, Émile, entament les labours de printemps dans le champ Duranthon. L'un des boeufs trébuche et enfonce le pied dans un trou. En l'aidant à se dégager, les Fradin découvrent une fosse ovale tapissée de briques et de dalles d'argile. Émile continue de fouiller et trouve des poteries, des briques portant des empreintes de main, des tablettes recouvertes de signes énigmatiques, des galets, des haches de pierre, des ossements. La Société d'émulation du Bourbonnais envoie aussitôt sur les lieux Joseph Viple, magistrat féru d'archéologie. Assisté d'un instituteur, Benoît Clément, il procède à des fouilles brutales et emporte des échantillons qu'il déclare sans intérêt quelques mois plus tard. De son côté, Clément fait état, dans le bulletin de la Société, d'une brique gravée de signes inconnus.

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