À OUBLIER
« Le Roman des morts secrètes de l'histoire », de Philippe Charlier Le Rocher. La première impression est la bonne : une collection intitulée « Le roman des lieux et destins magiques » ne présage pas grand-chose de bon sur le plan des faits historiques. Ce n'est - hélas - qu'un début. Quand on ne sait pas, le mieux est de le dire. Puis de se taire. Ce principe aurait dû s'appliquer à bon nombre de ces pages. Des zones d'ombre subsistent quant aux décès d'Alexandre, Casanova ou Mozart au fait, où est passé Zola ? Qu'à cela ne tienne : « on va faire parler les morts », comme l'annonce la quatrième de couverture. Promesse non tenue : ni pour Ravaillac, ni pour Marie Stuart, entre autres, on n'apprend autre chose que ce que l'on savait déjà. Cerise sur le gâteau : la romanesque Sissi. Avec cette phrase édifiante : Sissi serait-elle morte si elle n'avait pas été anorexique ? On hésite entre éclat de rire et consternation.